L'Intrépide, Galleon du Commodore Stanford - Flotte Royale

Les coups de Canons firent frémir le pont de L'Intrépide. La cible vola en éclat comme l'avait prévu Stanford. Les informations que l'on lui avait confié s'étaient à présent tout à fait révélées exactes. La petite brick qu'ils recherchaient avait été envoyée par le fond. Pendant qu'il admirait le spectacle, son Bras Droit, Rendfield, s'approcha de lui.

Au rapport, Commodore! S'exclama-t-il.

Je vous écoute, Rendfield.

Comme vous avez pu le constater, la cible est entièrement détruite. Par contre, vous serez heureux d'apprendre que nous sommes également tomber au beau milieux d'un port de Pirates.

Bien, La cour en sera que plus aise de savoir quelques rafiots contenant les pires malfrats de la terre ont été également réduits en miettes.

Mon Commodore, un bateau pirate s'est placé en position de tir à bâbord.

La réponse de Stanford fut aussi rapide que l'éclair.

BARREUR!! Faites le nécessaire pour pointer les canons bâbord dans leur direction. MATELOTS, ouvrez toutes les écoutilles. Faites feu de toute la puissance bâbord et profitez-en pour semer le chaos sur ce port infesté de rats.

TOUT LE MONDE A SON POSTE!!!! Cria aussitôt Rendfield.

AYE AYE, COMMODORE!!! Crièrent-ils tous.

Bien qu'immense, le Galleon se déplaça rapidement tout en faisant feu sur le port et s'immobilisa une fois en position idéale de tir.

FEUUUUUU!!!! Ordonna Rendfield.

L'Intrépide fut éclairé et surtout ébranlé par la puissance des vingt canons crachant leur masse de destruction vers le navire ennemi.

L'équipage de l'Intrépide fut surpris de la vitesse de réaction des pirates assoiffés de sang. La bataille faisait rage sur le pont, on entendait les sabres s'entrechoquer et les rustres pirates qui lançaient des cris et des insultes à tout va tandis que le Commodore et son Bras Droit séloignaient discrètement du champ de bataille.

(HRP: Je réserve ce poste si possible, texte envoyé courant de la journée )

L'intrépide n'eut point le temps de recharger les canons que déjà la frégate pirate se retrouvait à portée d'abordage. Une nuée de pirates s'élancèrent pour un combat à mort. Le Commodore aurait du penser à prendre plus de soldats avec lui que de marins et la situation tourna rapidement à leur désavantage.

Rendfield! Il nous faut reprendre l'avantage. Prenez une poignée d'hommes et suivez-moi!

Son bras droit s'exécuta et ordonna à plusieurs hommes de le suivre. Stanford leur fit signe de le suivre à l'un des ponts supérieurs avec une poignée d'hommes. Ceux-ci entrèrent dans une des cabines et y restèrent quelques minutes tandis que Stanford et Rendfield assistèrent au terrible combat que menaient leurs hommes face à cette bande de pirates. La porte de la cabine s'ouvrit à nouveau et les hommes se présentèrent tous à nouveau sur le pont supérieur, une carabine à la main. Sans perdre une seule seconde de plus, le Commodore sortit son épée du fourreau et ordonna aux hommes de tirer à vue.

Le combat se transforma en massacre. Plusieurs pirates se firent descendre sans même comprendre ce qui venait de leur arriver. Stanford regarda la scène avec délectation. Mais un bruit de toile déchirer le sortit de sa jubilation.

Mais qu'est-ce que… S'écria-t-il en regardant au-dessus de lui. Quelque chose était en train de fondre sur eux et il s'écarta de justesse en avertissant ses hommes du danger.

Sark lâcha la corde juste à temps pour ne pas être happé avec le bout de celle-ci dans l'engrenage de la poulie. La force d'attraction l'envoya alors en direction de l'Intrépide. Volant comme un oiseau en criant de toute ses forces, le couteau toujours à la main, il espérait pouvoir le planter dans une des toiles afin de freiner sa course. Il y parvint de justesse mais son bassin frappa le mat caché par la voile. Une douleur lui parcourut la majeure partie de son corps mais il fallait qu'il tienne encore un moment. Se laissant pendre, il tourna son couteau de sorte que la lame soit orientée vers le bas et descendit le long de la toile en laissant une large fissure. Voyant le pont, il remarqua que poignée d'hommes tiraient à vue sur des personnes. C'était plus qu'il ne lui en fallait et il lâcha son couteau pour fondre sur le groupe.

"ATTENTION!!!!" Entendit-il lorsque que le groupe s'écarta de son chemin. Il avait reconnu sans problème la voix de celui qui avait averti le groupe de soldats. Il n'y avait aucun blessé mais au moins sa manœuvre avait permis de cesser les tirs.

Capitaine Stanford!!... Pardonnez-moi de ne pas être surpris de vous voir ici. J'ai reconnu votre odeur fétide en montant à bord.

Certains hommes qui étaient parvenus à se remettre sur pieds tentèrent de l'agripper mais Sark se débarrassa d'eux rapidement.

COMMODORE Stanford, je vous prie!!!

Commodore??? Ma foi, vous en avez pris du galon depuis notre dernière rencontre. Reprit-il en dégageant son arme de son manteau. Seriez-vous tenté par un petit duel à l'amiable comme de bons gentlemen?

Rendfield s'apprêtait à sortir son épée lorsque qu'il fut stoppé net par un geste de son Commodore.

Avec "Joie", Monsieur Sark. Mais dites-vous bien que vos techniques et pratiques étrangères ne vous seront d'aucun secours face à la plus fine lame de la Flotte Royale. Dit-il en sortant la lame étincelante de son fourreau.

Je suis impatient de voir cela. Dit-il en enlevant son manteau découvrant ainsi une arme très particulière. Elle ne ressemblait aucunement à celle de son adversaire ni celles de tout autre combattant, qu'ils soient pirates ou autres. D'un mouvement bref du pouce, il dégagea l'arme de son fourreau et sortit le sabre dont la lame elle-même atteignait un mètre.

Jolie lame, Monsieur Sark. Quelle arme est-ce donc?

Ceci n'est autre qu'un katana, "Commodore" Stanford.

Bien… Elle fera un superbe trophée dans mes quartiers personnels.

Nous verrons. Répondit-il en prenant une pose de combat et en tenant la garde du sabre à deux mains.

Les deux hommes se regardèrent un bref moment avant que le Commodore n'ouvre le bal. Les lames s'entrechoquèrent plusieurs fois. Les deux bretteurs avaient chacun un style propre à lui. Stanford avait de l'expérience, beaucoup d'expérience, mais Sark ne se laissait point impressionner. Le duel prit une tournure énorme au point que certains mirent fin à leur combat. Comme s'ils ne voulaient manquer ce combat pour rien au monde. Stanford poussa Sark de plus en plus vers les escaliers afin de le faire basculer sur le pont inférieur mais celui-ci effectua un saut périlleux arrière afin de retomber sain et sauf sur ses deux pieds. Il se permit même saluer son adversaire par une courbette afin de narguer celui-ci. Stanford en perdit son calme et descendit les escaliers afin de reprendre la lutte de plus belle. Le duel reprit avec encore plus de ténacité. Sark ne faisait que subir les assauts répétés du Commodore. Il ne cessait de reculer à chaque coup porté par son adversaire. C'est alors qu'il vit une torche encore allumée à quelques mètres de lui. Si seulement, il pouvait l'atteindre il pourrait mettre son plan en route. Il para le coup suivant de Stanford et le renvoya. Cette fois c'était son tour de passer à l'offensive, relançant la vapeur dans l'autre sens. Arrivé à hauteur de la flamme, il porta un coup de sabre qui fit reculer Stanford de quelques pas. Il profita de ce bref instant d'accalmie pour sortir l'explosif et pointer la mèche tout près de la flamme juste au moment où Stanford s'apprêtait à revenir à la charge.

A votre place, j'y réfléchirais à deux fois avant de faire le moindre mouvement.

Le Commodore se figea net en voyant l'explosif dans la main de Sark.

Monsieur Sark… Vous voilà également dans une position bien délicate. Je ne crois pas que vous seriez prêt à faire quoi que ce soit avec cette bombe…

Croyez-vous…??? Dit-il en approchant un peu plus la mèche de la flamme.

Très bien… reprit Stanford. Que désirez-vous?

Considérons ce combat comme un match nul et quittez ce port avant de perdre la face.

Vous plaisantez j'espère, dit-il en laissant échapper un petit rire.

Ai-je l'air, Stanford? En approchant la mèche encore plus. Pirates, fuyez le bateau tant que vous le pouvez encore, sinon vous périrez avec!!!

Il attendit que les pirates survivants cessent le combat et retournent sur leur navire pour reprendre les négociations.

Ordonnez à vos hommes de hisser les voiles et de prendre la direction du large.

Le Commodore serra le poing et tourna son visage de moitié vers son bras droit afin de pouvoir garder son regard sur Sark.

Rendfield… Faites ce qu'il dit!

Mais Sir…

FAITES-LE!!!

Rendfield lança les ordres et une partie de l'équipage se mit au travail. L'Intrépide s'éloigna peu à peu du rivage comme prévu mais Sark attendit encore un petit moment avant de retirer sa menace. Il devait à présent trouver un subterfuge afin de pouvoir quitter le navire. La mèche était assez longue mais il lui fallait également un moyen pour qu'ils lui permettent de fuir. Par chance une ouverture vers le niveau inférieur se trouvait toute proche. Le navire avait facilement pris de la distance et le moment était venu pour lui de se retirer.

Commodore, ce fut une joie de vous avoir revu. Mais voyez-vous… dit-il en allumant la mèche. D'autres affaires m'attendent. En le saluant d'un signe de chapeau, il balança la bombe dans l'ouverture ce qui créa une panique générale sur le pont.

QUE QUELQU'UN RETROUVE CETTE BOMBE ET LA JETTE PAR-DESSUS BORD!!!

Sark en profita pour monter sur le bastingage et salua encore une dernière fois Stanford avant de plonger dans l'océan.

Stanford fixa l'horizon à l'arrière de L'Intrépide sur le pont supérieur. Ils avaient retrouvé de justesse la bombe et l'avaient envoyé par le fond. Tout semblait redevenu normal depuis. Il regrettait toujours de s'être laissé encore une fois entuber par ce scélérat de Sark. Il aurait directement pris la direction de l'île, mais cela n'aurait été que chose futile. Soit ils seraient tombés dans un get-apens soit la plupart aurait pris la poudre d'escampette. Il avait failli à l'une de ses missions. Mais il lui fallait remplir la plus importante... ramener la belle lady Lucy à bon port pour leur mariage. Il n'arrivait toujours point à comprendre la raison pour laquelle, elle s'était enfuie quelques jours avant la cérémonie. Elle devrait pourtant se réjouir de s'unir avec le meilleur officier de la Flotte Royale.

Commodore...??

La voix de Rendfield son bras droit le fit revenir dans le monde réel, loin des pensées qu'il était en train de se faire.

Oui, Rendfield?

Pardonnez-moi, mais nous avons un petit problème...

Que voulez-vous dire? Stanford se retourna vers lui et aperçut dans son regard que quelque chose le tracassait.

Lady Lucy...

Que souhaite-t-elle? Parlez mon brave.

Elle... nous ne l'avons pas retrouvée dans sa chambre...

Comment...?

Elle a de nouveau disparu, Monsieur...

Mais c'est IMPOSSIBLE!!!!!